Acceso usuarios
Teresa Sánchez Sánchez
En este trabajo se presentan varias viñetas de la historia clínica de un proyecto fallido de psicoterapia psicoanalítica que destapó bajo la superficie de una depresión reactiva, una estructura perversa en una personalidad como si. Tanto la identidad masculina (¿qué significa ser hombre?) como la imposible intimidad con los objetos poseen, en los fragmentos clínicos presentados, un relieve importante, aportando muy brevemente hipótesis psicodinámicas para su comprensión. El objetivo que me guía es ofrecer una serie de vislumbres de un caso clínico complejo en el que la sexualidad cobra un valor simbólico y real en la estructuración de entramados relacionales muy alienantes para las mujeres. En segundo lugar, presento hipótesis interpretativas que plasman el desenlace de la intimidad perverso-narcisista creada desde un falso self. Pretendo evidenciar una ligazón indiscutible: los procesos que articulan la identidad son los mismos que tejen la intimidad: imposibilitada esta, no puede erigirse aquella.
Male pseudoidentity and perverse pseudointimacy: phagocytization and expropiation of the objetified woman.
In this paper several samples of a clinical history of a failed project on psychoanalytic psychotherapy are set out. The clinical history uncovered, under the surface of a reactive depression, a perverse structure in a personality itself. Both the masculine identity (what does it mean to be a man?) as the impossible intimacy with objects are highly accentuated in the presented clinical fragments, providing very briefly psychodynamic theories to facilitate comprehension. With this paper I aim to offer some glimpses of a complex clinical case in which sexuality has a symbolic and real value in the creation of relational connections that are very alienating for women. Secondly, I present interpretative hypotheses that articulate the outcome of the perverse-narcissistic intimacy created from a false self. I attempt to demonstrate an undeniable connection: the processes that articulate identity are the same as those that forge intimacy: if the former is prevented, the latter cannot prosper.
Pseudo-identité masculine et pseudo-intimité perverse: phagocytisa tion et expropriation de l'objet-femme.
Dans ce travail je présente plusieurs vignettes de l'histoire clinique d'un projet avorté de psychothérapie psychanalytique qui a dévoilé -sous l'apparence d'une dépression réactive- une structure perverse dans une personnalité comme si. Aussi bien l'identité masculine (que veut dire être un homme?) que l'intimité impossible avec les objets ont, dans les frag ments cliniques présentés, un relief important, apportant tres brievement des hypothèses psychodynamiques pour leur compréhension.
L'objectif qui me guide est d'offrir une série d'aperçus d'un cas clinique complexe dans lequel la sexualité possede une valeur symbolique et réelle dans la structuration de trames relationnelles tres aliénantes pour les femmes. Deuxièmement, je présente des hypotheses interprétatives qui montrent le dénouement de l'intimité perverse-narcissique créée a partir d'un faux self. Je prétends mettre en évidence un lien indiscutable: les processus qui articulent l'identité sont les mêmes qui tissent l'intimité: si la premiere n'est pas possible, la deuxieme ne peut pas se construire.
