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Patricia Aisemberg, Ariel Liberman Isod, Alicia Martínez, Cristina Molins, Mercedes Puchol, María Antonia Suárez, Pilar Tejedor
En este artículo se intenta precisar y delimitar el concepto de intimidad desde distintas perspectivas teóricas. Se parte de la idea de que, en la construcción de la capacidad para la intimidad, el cuerpo y las primeras experiencias son centrales. Se desarrolla la fantasía de piel común como estructurante de dichos momentos. El fracaso de dichos encuentros lleva a los autores a plantear las problemáticas clínicas derivadas y a jerarquizar la dificultad en la entrega que sobreviene. Desarrollan estos conceptos a partir de la obra de diferentes psicoanalistas -Ghent, Benjamin, Ehrenberg, etc.- para adentrarse, finalmente, en algunas de las consecuencias que tiene tomar en cuenta estos conceptos a la hora de pensar en la situación clínica. Desde esta perspectiva siguen a Darlenne Ehrenberg cuando, partiendo del concepto de borde íntimo, afirma que la comunicación se debe dar en lo que llama el borde íntimo, una zona de relación creada activamente por ambos participantes, donde el vínculo que se gesta altera a ambos y, a su vez, afecta al vínculo mismo.
This article sets out to pinpoint and define the concept of intimacy from various theoretical perspectives. It draws upon the idea that the body and early experiences are central to the construction of the capacity for intimacy, elaborating upon the fantasy of a common skin as a structuring element of these moments. The failure of such encounters leads the authors to set out the resultant clinical problematics, giving prominence to the difficulties of surrender which ensue. They develop these concepts, taking the work of different psychoanalysts - Ghent, Benjamin, Ehrenberg, etc. - as a starting point to ultimately explore sorne of the consequences which these concepts must take account of when it comes to thinking in the clinical situation. From this perspective they follow Darlene Ehrenberg when, expanding upon her concept of the "intimate edge", she states that communication should occur at what she calls the "intimate edge'', an area of relating actively created by both participants, where the link that is created alters both and, in turn, affects the link itself
Dans cet article les auteurs essayent de préciser et de délimiter le concept d'intimité a partir de différentes perspectives théoriques. Ils partent de l'idée suivant laquelle le corps et les premieres expériences sont centrales dans la construction de la capacité a l'intimité. Ils développent le phantasme d'une peau commune qui structure ces moments. L' échec dans ces rencontres amene les auteurs a postuler les problématiques cliniques qui en découlent et a hiérarchiser la difficulté dans le dévouement qui apparaít. Ils développent ces concepts a partir de l' ceuvre de différents psychanalystes -Ghent, Benjamin, Ehrenberg, etc.- pour finalement s' aventurer dans certaines des conséquences qu'a le fait de prendre en compte ces concepts a l'heure de penser la situation clinique. A partir de cette perspective ils suivent Darlenne Ehrenberg quand, partant du concept de bord intime, elle affirme que la communication doit avoir lieu dans ce qu'elle appelle le bord intime, une zone de relation créée activement par les deux participants, oú le lien qui se génere les altere tous les deux et, en meme temps, aff ecte le lien meme.
