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La lectura de una biografía de Rainer María Rilke y de algunas de sus obras, ilustra de manera sorprendente cómo Rilke hizo un uso de su cuerpo sufriente como fuente de poesía, que duró mientras escribió su obra. Luego de darla por terminada murió; igualmente, en un poema se encontró una resonancia pulsional, que condujo a hallar algunos neo-conceptos para pensar, con el psicoanálisis de orientación lacaniana, su particular relación al cuerpo y al lenguaje.La explicación teórica y conceptual fue añadida como notas de pie de página para no romper el estilo del artículo en su cuerpo principal.
From the reading of Rilke's biography and works, the poet's relationships with his body and with suffering as a source of poetic inspiration are here analyzed. The body becomes poetry, whilst his admirers point that, on the contrary, poetry becomes body. It is a paradox that, when he finishes his fifth elegy with which he ends his work, he allows to advance the pernicious anemia that he had caught due to his material --in any way, sought-- privations. Finally, there is an analysis of a little piece that reveals more than meaning the resonances of Lalangue in the poet and its consonances in the readers.
La lecture de la biographie de Rilke et d'une partie de son œuvre sert de base à l'analyse des relations du poète avec son corps et avec la souffrance en tant que source d'inspiration poétique. Le corps devient poésie, mais ses admirateurs soutiennent, au contraire, que c'est sa poésie qui devient corps. Paradoxalement, lorsqu'il finit sa cinquième élégie qui termine son œuvre, il laisse également progresser l'anémie pernicieuse qu'il avait développée à cause de ses excès, voulus d'une certaine manière. Finalement, l'article présente l'analyse d'un petit texte qui révèle, plus que le sens, les résonances de Lalangue chez le poète et les consonances de celle-ci chez les lecteurs.
