El autor toma como punto de partida la transición del principio del principio del placer al principio de realidad. Este funcionamiento, ya secundario, propio del hombre adulto normal en su vida de vigilia, coexiste con otros más primarios (sueños, neurosis, fantasías), más vinculados con el principio del placer. Toma como referencia la omnipotencia del pensamiento y los actos obsesivos mágicos para rastrear los restos de la omnipotencia infantil, que el autor remonta a la vida intrauterina, en que supuestamente todo deseo del feto es automáticamente satisfecho por la madre, y no diferenciándose apenas el yo del mundo exterior (fase introyectiva). Contrapone a esta fase, aquella en que progresivamente, y ya después del nacimiento, se produce un mayor desajuste entre la irrupción de los deseos y la posibilidad de satisfacción de los mismos por el mundo exterior, que cada vez se va diferenciando más como hostil y diferente al yo (fase proyectiva). Pone en relación el desarrollo de este esquema ontogénico con los puntos de fijación supuestamente implicados en la neurosis obsesiva, la histeria de conversión, la paranoia y la parafrenia. Finalmente, tiende puentes entre lo acontecido en la ontogénesis y lo que hipotéticamente sucedió en la filogénesis.
The author takes as his point of departure the transition from the pleasure principie to the reality principie. This, now a secondary function belonging to the normal adult in his or her waking life, exists alongside other more primary functions ( dreams, neuroses, fantasies ), more dosel y connected with the pleasure principie. The author takes omnipotence of thought and obsessive magical acts as reference points to track down the remnants of infantile omnipotence, tracing it back to intrauterine life, where purportedly the foetus' every desire is automatically satisfied by the mother, the ego barely differentiated from the external world (the introjective phase). He contrasts this phase with the phase in which, progressively, and immediately after birth, a major mismatch occurs between the emergence of desires and the external world's ability to satisfy them, a world increasingly distinguished as being at odds with and distinct from the ego (the projective phase). He compares and contrasts the development of this ontogenic structure with the fixation points said to be at play in obsessional neurosis, conversion hysteria, paranoia and paraphrenia. Finally, the author builds bridges between the actual ontogenetic events and what hypothetically took place in phylogenesis.
L'auteur prend comme point de départ la transition du principe de plaisir au principe de réalité. Celui-ci,fonctionnement déja secondaire et propre a l'homme adulte normal pendant la vie éveillée, coexiste avec d'autres plus primaires (reves, névroses, fantaisies), plus en rapport avec le principe de plaisir. Il prend comme référence la toute-puissance de la pensée et les actes obsessionnels magiques pour suivre la trace des restes de la toute-puissance infantil e, que l'auteur fait remonter a la vi e intrautérine, au sein de laquelle tout désir du foetus est automatiquement satisfait par la mere, et le moi differe a peine du monde extérieur (phase introjective). Il oppose a cette phase celle ou progressivement et déja apres la naissance, il se produit un plus grand désajustement entre l'irruption des désirs et la possibilité de leur satisfaction par le monde extérieur, qui se différencie toujours davantage comme hostile et différent du moi (phase projective). Il met en rapport le développement de ce schéma ontogénique avec les points de fixation prétendument impliqués dans la névrose obsessionnelle, l'hystérie de conversion, la paranoia et la paraphrénie. Enfin, il tend des ponts entre ce qui est arrivé lors de l'ontogenese et ce qui de façon hypothétique est arrivé lors de la filogenese.